•Entre les bosquets•

*Ahah, j'ai réussi à le surprendre.*
Vous parlez couramment le suédois ? Vous me l'apprendriez ?
Au fait, j'ai oublié de me présenter : Meirion McAllister, je viens d'arriver à la Cour.
Elle continua de fixer le jeune homme dans les yeux, étant trop franche pour détourner le regard. Elle espérait le troubler un peu plus.

Après avoir pris procession de ses appartements et s’être reposé, Anne avait troqué sa tenue de voyage contre une robe plus approprié pour Versailles.
Il avait été convenu avec le duc qu’elle devait faire un coup d’éclat lors de sa première journée, c’est pour cela qu’elle avait revêtit une magnifique robe de mousseline verte, brodé de fils d’or, certes un peu légère mais Anne était à croquer dans cette robe, les manches trois quart laissaient poindre une fine dentelle la même qui dépassai négligemment de son corsage, le tout était évidement savamment orchestré. Son corset était étroit et lui donnait une taille fine et faisait ressortir ses atouts.
Pour parée le froid elle avait jeté sur ces épaules une capeline assortie à sa robe. Anne avait savamment arrangé sa chevelure flamboyante de sorte que quelques mèches retombaient sur sa gorge et mettaient en valeur son cou d’une blancheur de nacre. Pour seul bijoux un collier de perle à trois rang, ainsi qu’une broche et un bracelet assortis. Son épée rangée dans son fourreau pendait sur son côté gauche se qui est totalement inhabituel pour une dame, et qui est dans les jardins de Versailles.
C’est ainsi donc qu’elle se promenait dans les jardins de Versailles, profitant de la nature et de l’air frais. Elle aperçut au détour d’un bosquet deux personnes entrain de converser, l’homme assis sur un banc tenait un livre entre ses mains tendit que la jeune femme restait debout, et de toute apparence tentait de séduire le jeune homme, en le fixant comme si elle n’avait jamais vu d’homme.
*Est ce ainsi que les dames de la cour séduisent les hommes à Versailles, en les fixant avec insistance. S'il suffit de cela ce n'est pas bien dur ma foi et si j'allais jouer les trouble fête. Pensa t elle, une lueur espiègle dans le regard.*
Elle se dirigeât donc vers eux lentement, on entendait uniquement le bruissement de ses jupes qui voletait derrière elle.
« - Mademoiselle, Monsieur, je vous souhaite bien le bonjour dit elle en inclinant légèrement la tête, je me présente Anne Gabrielle De Valois, Duchesse du Berry et de la Tour d’Auvergne. »
Elle adressa un sourire éclatant au jeune homme. Puis elle leurs demanda :
« - Que faites vous donc par cette belle journée en ces jardins ? »En disant ces mots elle s’assit sur le banc, en prenant garde à ne pas froisser sa robe, à coté du jeune homme en maintenant une légère distance, pas trop près car il lui était inconnu mais pas trop loin non plus pour voir quelle réaction aurait les jeunes gens.

Meirion toisa la jeune femme, puis regarda Clarence.
Après réflexion, je vais vous laisser avec notre nouvelle arrivante, qui j'imagine sera de bien meilleure compagnie que moi, qui suit aujourd'hui si mal parée. En effet, je dois aller aux écuries, ma jument doit être impatiente de n'avoir guère été sortie.
Elle battit de ses longs cils épais et recourbés comme sa mère l'avait si bien fait pour séduire son roi de père, puis se releva délicatement après une courbette gracieuse et légère. Enfin, elle partit d'un pas souple, qui ne faisait guère de bruit que le crissement des gravillons sous ses souliers.
*Ma belle Défy doit m'attendre depuis tout ce temps, qu'est ce qu'il me prends d'aller apprendre le suédois avec un damoiseau qui se laisse distraire par tout ce qui bouge et qui porte mieux ses parures que son épée*

En entendant ces paroles la duchesse se retins d’éclater de rire, elle regardait le bas da sa robe en s’efforçant de penser à autre chose, mais elle ne pouvait effacer ce sourire qui découvrait ses belle dent blanches. Elle lui lança un regard espiègle.
« - Et que vous a t on dit a propos des française rousses ? »

Puis elle reprit son sérieux, et parla comme aurai parlé Monsieur le Duc, son père, car telle était l’éducation que l’on lui avait inculqué :

« -Quoi qu’on vous ait dis ni penser plus oublier vos préjugés car l’important n’est pas le rang, la richesse ou la couleur de cheveux qui importe, mais bien ce qui se trouve à l’intérieur de soi, la noblesse et la richesse de cœur valent tout le reste et plus encore.»

*Diantre je me met à parlé comme Père et je n’ais que vingt seigneur qu’en sera-t-il lorsque j’aurai son âge, je serai un vielle dévote acariâtre rabâchant la morale aux plus jeunes, oh non tout de même cela ne me ressemblerai pas !! *
Elle riait d’elle-même intérieurement entant que chevalier et duchesse cela ne pourrait jamais se produire, surtout après l’éducation quelle a reçu.
*Et puis je dois ennuyer Monsieur Fersen avec mes paroles moralisantes.*

« - Vous avez raison sur ce point rien ne prouve qu’elle soit française. »
Les paroles de Clarence la laissaient rêveuse elle qui ne quittait le Berry que rarement.

« - En effet vous avez beaucoup voyagé, je doute pouvoir en faire autant mes charges me retiennent en France. J’avoue pourtant que j’aurais grand plaisir à voyager découvrir de nouveaux modes de vie, de nouvelles contrée… Pour ma part j’ai pense avoir visité la totalité des régions française, je connais mon Berry natal comme personne, quant à l’Italie je m’y suis rendu pour assister au mariage d’un de mes cousins. Je n’y ai demeuré que quelques mois, mais j’ais pu découvrir Rome et ses alentours ainsi que la Toscane et Florence. Tout la bas n’est que lumière et couleurs chatoyantes. »
A ces mots elle oublia Versailles, la cour et Clarence Fersen puis elle murmura :
« Un jour, …, oui un jour j’y retournerai … »