A la découverte

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 13/12/2006

Après sa petite promenade à cheval, Meirion décida d'aller à la découverte des Orangeries. Elle aimait depuis toute petite sentir le parfum s'échapper de ces petits fruits ronds et juteux.

Elle se mis en quête d'un endroit paisible, afin de s'étendre et de lire.
Un peu en retrait, quelques arbres formaient un cercle. Au milieu, un lit de mousse s'était développé comme pour accueillir la jeune fille.
Bien qu'il fut très facile à trouver, Meirion si installa et s'étendit, prenant soin de ne trop abimer sa toilette, qu'elle venait de revêtir.

Elle y avait porté un peu plus de soin qu'a l'accoutumée, espérant faire meilleure impression qu'auparavant. Elle s'était parée d'une belle robe de mousseline verte émeraude, pour mettre en valeur ses longs cheveux blonds ondulés. La couleur de ses yeux était réhaussée par une chaîne argentée sur laquelle était montée une petite pierre en forme d'étoile que lui avait offert son père à la naissance : le signe de la reconnaissance royale de sa naissance.

A son poignet, on pouvait voir le bracelet assorti à ce collier, mais ni bague ni boucles d'oreilles, car elle les portait toujours mal.
Elle avait apporté un petit pashmina vert clair, qu'elle apposa sur l'herbe et sur lequel elle s'assit

Enfin, elle prit son livre et en entama la lecture. C'était le dernier roman anglais à la mode, que son demi-frère lui avait envoyé. Il faisait fureur, soulevant les secrets de la Cour Royale française. Elle avait hâte de voir si ce qu'on y racontait était comme dans la réalité.
Plongée dans son livre, elle oublia tout ce qui l'entourait ...

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 12/12/2006

Clarence était assit sur un banc, plus loin. Il avait observé discretement la jeune fille du début a la fin, tout en repensant a l'histoire plus tot dans l'après midi. Il n'avait pas comprit sa reaction, et l'avait d'ailleurs très male prise.
Il resta cloué a son banc, enmitouflé dans son manteau.
Il avait lui aussi son livre, qui avait faiblement avançé depuis deux heures, et n'avait aucunne envie de lire. Par contre, Meirion, elle, avait l'air en plein dedant. Il n'osa rien faire, car lui même detestait se faire derangé quand il lisait un livre interrescent.
Il se replongea a contre coeur dans son bouquin, tout en gardant a l'oeil la jeune femme, même s'il savait qu'elle ne viendrait pas le voir.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 13/12/2006

Plus qu'un chapitre. Meirion pouvait lire très rapidement quand un livre la prenait aussi facilement. Cependant, elle en avait un peu marre des petits caractères d'imprimerie qui forçaient ses yeux à se plisser à chaque ligne qu'elle lisait. De plus, un oiseau venait de se poser à ses côtés.
Elle leva les yeux, observa un instant l'oiseau, un petit rouge-gorge peu farouche. Lorsque celui-ci s'envola, elle s'étira, et décida qu'elle finirait son livre lorsqu'elle serait dans son lit. En attendant, le doux parfums des oranges lui donnait faim, et elle décida de cueillir l'un des milliers de fruits et d'en faire sa collation.

Elle se leva, remis son pashmina sur ses épaules, défroissa sa robe et s'épousetta un peu. Elle fit quelques pas sur la mousse moelleuse et aperçu au loin Clarence Fersen, également en train de lire. Elle se dirigea vers un oranger, cueillit deux fruits, dont un qu'elle mis dans la pochette brodée qu'elle gardait à la main. Elle prit l'allée, puis décida de s'excuser auprès du jeune soldat.

Vous n'avez pas beaucoup avancé à ce que je constate dit-elle, l'air amusé et l'oeil pétillant de malice.
Peut être n'est-il guère intéressant. Auquel cas, je pourrais vous conseiller un peu mieux dans vos lectures si vous aimez l'aventure.
Elle prononça cette phrase avec le léger accent anglais qui réapparaissait chaque fois qu'elle lisait ou parlait anglais.

Elle s'assit à côté du jeune homme, puis ouvrit sa pochette.
Je sais que ce n'est pas très poli de ma part de m'être sauvée ce matin, mais certaines rumeurs courent à propos de cette duchesse, et je ne souhaitais en vérifier la crédibilité avant de monter. Ma jument ressent très bien mes humeurs, et je voulais guère l'énerver.
Elle était un peu penaude à présent et sur son visage s'affichait une moue repentissante avec laquelle elle arrivait à convaincre très facilement quiquonque avait quelque chose à lui pardonner.

De plus, lorsqu'elle est arrivée, j'ai pris conscience d'être très mal habillée car je privilégie le confort plutôt que l'esthétique lorsque je monte. J'ai eu honte et ais préféré m'enfuir avant de rentrer dans une conversation prenante à propos de je-ne-sais quelle mode parisienne.

Etant anglaise d'origine, je ne suis qu'a moitié les vagues des nouvelles tendances françaises. Mon père et mon frère, roi et prince d'Angleterre m'envoie toutes sortes de parures taillées sur mesure par les meilleurs couturiers d'outre-Manche et celles-ci ne sont parfois guère saillantes.

Aussi je vous prie d'excuser mon départ brutal et impoli.
Elle sortit l'orange de sa pochette et la proposa au jeune homme.
Elle sont délicieuses, je puis vous le garantir !