[pv Anne Gabrielle de Valois] Etrange pièce...

Revenant de sa promenade des jardins Le notre, Anne réfléchissait sur les rencontres qu’elle y avait fais, rencontres fortes intéressantes. Tandis qu’elle méditait sur les évènements passés durant le début d’après midi, elle marchait dans le palais au hasard dans le palais croisant des valets et des domestiques effectuant leurs tâches et ainsi que des membres de la cour trop occupé par leur propres affaires pour ce souciez d’elle.

Ces pas la menèrent jusqu'à la merveilleuse galerie des glaces, son père et les nobles du Berry qui avaient déjà séjourné à Versailles lui avait décris mainte fois la salle mais aucune de leur description ne convenait avec ce qu’elle avait sous ces yeux, les mots qu’ils avaient employé ne reflétait la réelle beauté de la galerie des Glaces qu’elle avait sous les yeux.

Elle en resta bouche bée durant une bonne minute devant les quelques soixante dix mètres venaient d'apparaître devant elle. Anne ne pouvait imaginer une telle splendeur, même dans ses rêves les plus fous, une telle somptuosité dépassait la mesure. La jeune duchesse s'avança au milieu de la galerie! Elle se reflétait dans tous ces miroirs si prestigieux qui donnaient toute leur originalité à cette pièce unique.

Elle se regardait dans les différents miroirs, elle pouvait se voir de la tête au pied, et admirer sa tenue qui lui allait à ravir, et mettait ses atouts en avantages. Sa robe de mousseline verte accentuait la rousseur de ses cheveux, Anne était parée de la même manière que plutôt dans l’après midi, elle avait confié sa capeline à Isabeau, qui était à la fois sa domestique et dame de compagnie, qu’elle avait croisée dans un des couloirs. L’épée toujours sur le coté sagement rangé dans son fourreau. Aux yeux des dames de la cour cela pouvais paraître incongru mais pour Anne chevalier de son état cela était tout a fais naturel.

Puis elle aperçu qu’une autre demoiselle se contemplait dans les miroirs de la galerie. A première vue cette gente dame faisait elle aussi parti de la noblesse, de par ses atours et pars son maintien. Anne sourit envoyant qu’elle essayait de ne pas faire de bruit en marchant, ce qui ne devais certainement pas être le cas de tous les courtisans, qui celons les dire faisait claquer les talons et résonner leur pas dans tous le château, sans raisons particulière, uniquement pour se faire remarquer. Ce fut ce détail qui lui donna envie d’entamer la conversation
Arriver à proximité de la jeune femme, Anne s’aperçut qu’elle chantonnait et semblait perdu dans ces pensées.

* Peut être qu’il vaut mieux ne pas l’interrompre, car elle est tellement absorbé par ses pensées qu’elle ne pas vu. Et si elle s’enfuit comme l’autre dans les jardins. Oh puis zut !! Tant pis pour moi si elle part au moins je saurai à quoi m’attendre avec les dames de Versailles.*

Sur ce, Anne s’approcha avec grâce adoptant un sourire de sympathie et aborda la jeune personne :

« - Bonjour Mademoiselle. Cette galerie est magnifique, n’est ce pas ? »

"-Enchantée de faire votre rencontre Mademoiselle Mayerling. Je me nomme Anne Gabrielle De Valois."

Anne n’en laissa rien paraître mais elle fut énormément soulagé de voir que cette jeune fille ne fuyait pas et au contraire tentai d’engagé la conversation.

"-Je suis arrivé il y a peu à Versailles, je ne connais quasiment personne. J’arrive du Berry. Et je dois bien avouer qu’aucun de mes châteaux où même ceux que j’ai visité par le passé n’égale Versailles, et ces bien la première fois que je vois une salle telle que celle-ci.
D’où venez-vous mademoiselle ?"

Puis elle remarqua qu’Elisabeth regardait son épée et semblait intriguée par la présence de celle-ci,

"-Je suis Duchesse du Berry, et également chevalier du Berry, c’est pour cette raison que je porte cette épée à mon coté. Car un chevalier digne de ce nom garde toujours son épée à proximité de lui."

* oh non voila que je recommence à citez mon père et le code de la chevalerie, cet après midi avec Clarence et maintenant avec Elisabeth ! Je vais finir par ennuyer tout le monde à force de réciter tout cela…. ou alors je vais convertir la cour à la chevalerie, et en faire une nouvelle mode ou alors de ce promener dans le palais avec une épée*
A cette pensée elle sourit car devenir chevalier n’ai pas chose aisée cela demande énormément d’entrainement on ne devient pas chevalier du jour au lendemain cela lui avait pris près de vingt an pour être jugé digne de faire parti de cette élite.

[pour une femme on dit chevaleresse ;-) ]

[Oui je sais mais Anne a été élevé à la fois comme une fille et comme un garçon, il y a eu un compromis pour ses prénoms et pour ses titres, son père accepté qu’elle s’appelle Anne Gabrielle, mais elle devrait recevoir une éducation d’homme et devenir chevalier, en plus de recevoir celle d’une femme. D’ailleurs ces prénoms sont mixtes car au moyen âge des hommes s’appelaient Anne. Mais bon ça c’est une autre histoire.]

Anne sourit à la question de la jeune fille, Anne qui avait grandi à la campagne, sous la houlette de ses précepteurs et de ses maîtres d‘armes qui l’appelait, Mademoiselle De Valois ou bien par ses titres, ou les gens du peuples qui la nommait Mademoiselle la duchesse ou fille du jean duc du Berry, même des personnes pourtant proche d’elle l’appelait Mademoiselle Anne.
En Berry, Elle savait que l’on voyait d’abord et surtout la duchesse et non pas Anne Gabrielle, on l’aimait, la respectait et la craignait car même du haut de ses vingt elle faisait parti des personnes les plus titré et possédant le plus de terre en Berry. Si une autre duchesse se serait courroucée, elle en était ravie, les personnes qui l’appelaient par son prénom étaient si rares.

« - Bien entendu vous pouvez m’appeler ainsi, mais à condition que je puisse vous appelez Elisabeth. »

*Elisabeth a donc grandi à Versailles, même si elle ne connaît pas tous Versailles, elle doit donc en connaître une grande partie, ainsi que ce qui entoure le palais. Et puis elle avait du assister à des représentations théâtrale de qualité, ainsi qu’a des opéras chose que je n’ai jamais pu faire en Berry.*

« - Vous avez du assister à des opéras ou des représentations de théâtre, ainsi qu’à des bals j’imagine, comment cela ce passe –t’il à Versailles ? »

Lorsque Mademoiselle Mayerling lui fit une remarque à propos de son épée, Anne ne put s’empêché de rougir légèrement.

« - Oui mon épée est très belle, je l’aime beaucoup elle m’a été offert par mon père lors de mon adoubement, de son vivant ma mère en avait fait l’esquisse, et mon père l’a fait forgée sur ce modèle. Je m’en sers surtout en tant qu’épée d’apparat. J’en ai d’autres moins belles mais tout aussi utile.
Votre père était donc chevalier, il devait être un vaillant chevalier pour être nommer chevalier de la cour de Versailles, on dit seul les plus brave peuvent nommer chevalier à la cour. »

Bien qu’un peu surprise par la réponse d’Elisabeth elle n’en laissa rien paraître et continuait de sourire gentiment :

*Elle n’aime pas le théâtre et ne vas guère aux bals, curieux on m’a dit tout autre chose sur les dames de la cour, mais ce n’est peut être pas plus mal après tout. Elle n’aime peut être pas le théâtre mais peut être aime t’elle d’autre matière telle que les sciences ou les arts ou d’autre chose…. Quand aux bals de la cour il doit y en avoir rarement ou bien ils ne sont guère intéressants. Mais elle m’a répondu franchement et la franchise me plait.*

« - Mais comment se passe les journées à Versailles en général ? Car je dois bien l’avouer à Bourges, ou dans le domaine familial mes journées étaient quasiment minutées sauf le dimanche ou j’avais l’après midi de libre et le jeudi qui était entièrement libre. Je n’avais guère le temps de me distraire entre mes leçons, mon entrainement et l’apprentissage de la gestion du domaine. »

Cela était en partie vrai sauf lorsque notre adorable duchesse s’enfuyait du château sur le dos d’un de ses chevaux, ou qu’elle sortait en douce déguisé en paysanne ou en domestique avec Isabeau pour visiter incognitos les villages et faire connaissance avec les berrichons sous une autre identité. Et parfois même en soldat ou en homme du peuple, dissimulant ses formes dans de larges tuniques et en cachant sa poitrine et cela grâce à des bandelettes de contons qu’elle mettait autour de celle-ci. Mais elle n'allait pas révéler cela car tout d'abord on pourrait avoir une mauvaise opinion d'elle et certaine de ses escapades n'étaient pas encore parvenue aux oreilles de son père.

Puis lorsqu’elle se mit à parler du père d’Elisabeth, Anne s’aperçut que l’expression de la jeune file avait changée, son sourire s’était effacé, son visage paraissait crispé. Une impression de malaise régnait.

* Mince je viens de faire une bourde, Anne tu aurais du réfléchir avant de parler, bon il s’agit maintenant de changer de sujet de conversation avec tact et douceur.*

Souriant de façon amicale Anne changea donc de sujet :


« - Il y a une question qui me trotte dans la tête, Elisabeth avez-vous déjà rencontré Sa Majesté la reine ou son royal époux ? Ou connaîtriez-vous le moyen de les rencontrer ? Car j’aurais aimé m’entretenir avec eux au sujet de mon duché. »

[HJ : quel tact et quelle douceur c’est impressionnant hein ? ]